mardi 3 août 2010

"A rose won't blossom from a ground of desert sand, but I like to pretend that. Maybe when you smile, it means you'd stay a while."




Voilà maintenant plus d'un mois que j'ai ouvert mon nouveau blog, en pensant naïvement que ce petit changement me redonnerait l'envie et des idées pour écrire. J'avais tort manifestement! Si bien que je me demande encore si en changeant de vie, d'habitudes, si en tournant une page, on ne laissait pas aussi derrière nous une petite partie de nous mêmes...

A l'époque du collège par exemple, je ne pouvais passer une journée sans peindre, dessiner. Ou même simplement gribouiller au coin d'une feuille. En arrivant au lycée, j'ai peu à peu abandonnée cette habitude, vite remplacée par celle d'écrire. Que ce soit sur mon blog ou la première feuille qui passait par là, j'avais -et j'ai toujours, je crois, un besoin quasi essentiel d'écrire. Sans forcément de style ou de talent mais juste poussée pas l'envie de me libérer, et de lutter un peu contre la survie bien trop éphémère de mes pensées dans ma petite tête. Ce besoin est toujours bien présent, je le sais maintenant. Mais depuis mon entrée en fac, il m'est devenu plus difficile d'écrire. Peut-être parce que ma formation désormais plus littéraire m'offre l'opportunité de jouer avec les mots toute la journée. Peut-être que tous les bouleversements de cette année charnière m'ont amenée à perdre la confiance que j'avais en ma capacité à blablater sur tout et n'importe quoi. Ou peut-être bien que j'ai besoin d'être triste, mélancolique pour écrire et que depuis cette année, si j'ai toujours mes moments de cafard, j'ai l'impression de mener une vie plus sereine. Qui sait...

Toujours est-il qu'après une dizaine de jours passés dans un petit village irlandais en bord de mer -sans internet-, et comme on peut le constater: l'envie est revenue. Et quelque part, je me sens un peu plus moi même.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire